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Bienvenue chers visiteurs,
Ce site est géré par trois élèves de première L (littéraire) du lycée André-Malraux de Montereau-Fault-Yonne. Il a vu le jour au début de l’année 2015 dans le cadre des Travaux Personnels Encadrés (TPE).
Pendant plusieurs mois nous avons travaillé sur un sujet que nous avions choisi qui est « Ethique et responsabilité », et plus précisément nous avons choisi le thème de la nature et de l’environnement.

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Sommaire.

Introduction du TPE.

I- a) La renaissance.

I- b) Les jardins français et anglais.

I- c) Le romantisme.

II- a) L’industrialisation, fin XVIIIème siècle.

II- b) Une nature surexploitée.

II- c) L’urbanisation.

III- a) Le mouvement hippie.

III- b) La mise en place du développement durable.

III- c) Les solutions pour protéger notre planète.

Conclusion.

Bibliographie.

Introduction.

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A la question : « Qu’est-ce que le sol ? », la majorité des personnes interrogées répondent que « c’est ce qui se trouve sous nos pieds ». Cette réponse est pertinente, puisqu’elle fait référence à une formation importante du sol. Cette « sorte » de sol est superficielle. Le sol est donc un élément important de la nature. La nature désigne l’ensemble des éléments, des êtres vivants qui constituent l’univers, le monde entier. Elle est considérée comme une réalité matérielle, qui constitue le milieu terrestre à l’aide du climat, de la végétation, de l’eau,… La nature regroupe l’environnement biophysique, l’habitat et les milieux dits naturels, aquatiques ou marins. Mais aussi les paysages sauvages aménagés et altérés. Les milieux tels que l’eau, l’air, le sol, les mers et le monde minéral et aussi les groupes d’espèces, les individus et les mondes qui les abritent, c’est-à-dire le monde animal, végétal incluant l’espèce humaine et son environnement. Les romantiques, personnages incontournables du XIXème siècle, idéalisent la nature et souhaitent parfois la protéger, tandis que l’arrivée de l’industrialisation bouleverse les équilibres de celle-ci.

PROBLÉMATIQUE : Nous pouvons à présent nous demander dans quelle mesure la perception de la nature par l’homme a-t-elle évoluée ?

PLAN : Dans un premier temps nous constaterons que la nature est dominante et admirée par l’homme, ensuite nous verrons que le XIXème siècle est une période charnière pour la nature. Pour finir nous démontrerons qu’un autre regard est porté sur la nature, la nature est valorisée mais aussi protégée.

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I-a) La renaissance.

Lors de la renaissance, il y a beaucoup de peintures de paysages, les hommes découvrent l’immensité de la nature.

La renaissance est un mouvement de rénovation culturelle et artistique qui a pris sa source en Italie au XVème siècle et se répandit dans toute l’Europe au XVIème siècle.
Dans les représentations humanistes, l’homme appartient à la nature.

En représentant une nature immédiate et réaliste (arbres cassés, lumière naturelle), Annibal Carrache remet aussi au goût du jour le genre du paysage : 

250px-Annibale_Carracci_002La pêche, avant 1595, huile sur toile,136 x 253 cm, Musée du Louvre, Paris.

La « Première Renaissance » désigne l’art toscan entre 1410 et 1500, soit presque tout le XVe siècle. L’étude de ces périodes dans l’histoire de l’Art se fait ainsi : Pré-Renaissance (on y associe généralement le Duecento), Première Renaissance et Haute Renaissance, auxquelles on pourrait aussi ajouter la Renaissance tardive (1530-1580)
Durant cette période, les recherches plastiques des artistes s’orientent principalement sur la question de l’espace : comment percevoir l’espace environnant et comment le reproduire dans une œuvre d’art ? Les peintres de cette époque vont désormais privilégier la figure humaine avec davantage de réalisme, mettre en exergue les « belles formes » en symbiose avec la nature.
Lors de la « Première Renaissance », du point de vue artistique la voie entreprise est celle du « naturel », d’une représentation destinée à la profonde « compréhension de la nature ».

Annibal-Carrache-paysage-fluvialAnnibal Carrache, Paysage fluvial, vers 1590-1599. Huile sur toile — 88,3 × 148,1 Washington, National Gallery of Art, Samuel H. Kress collection ©.

I- b) Les jardins français et anglais.

A la fin du XVIIIème siècle les grands courants philosophiques et humanistes se développent et apportent un nouveau regard sensible sur la nature et la paysage.
Il faut attendre l’an 1000 pour que des jardins soient créés afin de cultiver les fleurs. Les jardins à la Renaissance vont très vite s’éloigner de l’esprit des jardins vénitiens, florentins et romains, ils vont souvent accentuer leur rigueur géométrique avec des angles droits.

Le jardin à l’anglaise avec ses formes irrégulières est souvent opposé au « jardin a la française » dont il prend le contre-pied esthétiquement et symboliquement.
Le jardin à la française en opposition au jardin anglais porte à son apogée l’art de l’ordre et de la symétrie.

jardin-francaise-chateau-versaillesJardin d’André Le Nôtre, Versailles, Chef d’œuvre du Jardin à la française, modèle de conception paysagère érigé en art par Louis XIV.

Un art majeur voulu par le Roi Soleil et mis en pratique par un jardinier d’exception : André Le Notre.

L’organisation type du jardin à la française est fixée dès le milieu du XVIème siècle. L’art du jardin classique ne prend vraiment ses lettres de noblesse que sous l’impulsion de Louis XIV au XVIIème siècle. Avant les jardins étaient enclos sur le modèle médiéval, avec le couronnement de Louis XIV et ses rêves de magnificence, le jardin revêt un enjeu politique. Le désordre de la nature se doit d’être dompté pour laisser la place à la symétrie, à l’ordre et à la perspective. Dans le jardin à la française rien n’est laissé au hasard, la symétrie est poussée à l’extrême. Le jardin français n’est donc pas seulement un lieu de promenade et de culture potagère, il est le prolongement du château et à ce titre, il se doit de répondre aux critères de l’architecture de la demeure. De nombreuses cours royales européennes ont repris le modèle français qui est encore de nos jours la référence ultime de la maîtrise paysagère, le jardin qui dompte la nature.

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Comparaison entre un jardin français et un jardin anglais, ces deux types de jardins sont totalement opposés.

Les jardins à la française n’ont plus le monopole du terrain. Les arbres finement taillés, les labyrinthes géométriques de sapinettes, l’obsession de la symétrie et cette incessante maîtrise de la moindre brindille ne sont plus que des préoccupations de châtelains délaissés. Aujourd’hui, on souhaite de la simplicité dans le jardin. Le jardin anglais nous l’offre. Un art rigoureux, certes, mais étudié pour laisser vivre la nature dans son état sauvage.
Le jardin à l’anglaise puise son inspiration dans le romantisme cher à Jean-Jacques Rousseau.
Le jardin à l’anglaise s’exprime par ses chemins sinueux qui s’ouvrent sur des points de vue dévoilant un paysage. Il se compose comme un tableau, privilégiant l’harmonie des volumes, des couleurs et des matières. Le jardin anglais a un aspect moins sophistiqué et plus sauvage, il laisse la nature reprendre le dessus mais pas trop car même si les plates-bandes débordent de végétation, le gazon est coupé au cordeau.

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I- c) Le romantisme : Description d’un tableau romantique.

Caspar_David_Friedrich_-_Wanderer_above_the_sea_of_fogPeinture à l’huire, Voyageur contemplant une mer de nuages95 cm x 75 cm, 1818. 

En peinture, le tableau le plus connu de Caspar David FRIEDRICH est le « voyageur contemplant une mer de nuages » aussi intitulé « l’homme contemplant une mer de brume ». Friedrich est un peintre et dessinateur allemand, qui est considéré comme l’artiste le plus influent de la peinture romantique allemande du XIXᵉ siècle. Son œuvre, le « voyageur contemplant une mer de nuages » est une huile sur toile peinte en 1818 et qui fait 94,8 x 74,8 cm. La nature est un de ses thèmes favoris, beaucoup de ses tableaux représentent des paysages.
Au premier plan nous voyons, un homme debout sur un rocher en hauteur, il est absorbé dans la contemplation d’un paysage, le dos tourné au spectateur. Il porte des vêtements de ville sombres et tient un bâton de marche dans sa main droite. Sa chevelure flotte dans le vent, il contemple un paysage brumeux. Cette scène parait irréelle.
Dans un plan intermédiaire apparaissent devant lui des crêtes montagneuses, dans les volutes du brouillard, on discerne des arbres. Au loin, des montagnes floues s’élèvent. Son visage importe peu, ce qui compte c’est ce qu’il regarde et que le spectateur peut voir à travers ses yeux. On peut parler de point de vue interne. Une impression de vertige se dégage de cette scène qui est vide de présence humaine.
Le paysage représenté s’inspire du Massif Montagneux : Elbsandsteingebirge
Le paysage nous met en relation avec la nature. Les peintres romantiques cherchaient à créer un paysage spirituel typiquement allemand.

Le brouillard dans ce tableau représente la réflexion sur soi-même, le voyageur est une métaphore de l’inconnu.
Si ce personnage placé dans la nature se donne la peine de chercher cet infini où se trouve la réponse à son existence, il abordera celle-ci de façon plus optimiste, car il aura trouvé le réconfort dans les bras de la Nature.
Selon John Leuis Gaddis (historien américain), la position du personnage devant un paysage tourmenté, est contradictoire car la position de l’homme évoque la domination sur un paysage mais en même temps l’insignifiance de l’individu.

La nature est un terrain de repos, de recueillement. En s’y arrêtant, on oublie la société et les traces de la vie mondaine. La nature et le romantisme sont étroitement liés, la nature est l’élément central dans les œuvres des romantiques. Les sentiments et sensations provoquées par la nature sont un thème lyrique inépuisable. La nature est un échappatoire lié à la solitude, elle permet de fuir les turbulences de la société et de se retrouver face à soi-même.

The Painter Caspar David Friedrich (1774-1840) (oil on canvas)Caspar David Friedrich (1774-1840)

Le sculpteur David d’Angers a un célèbre mot pour définir l’art de Friedrich :  » Cet homme a découvert la tragédie du paysage ».

II- a) L’industrialisation, fin XVIIIème siècle.

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Les débuts de l’industrialisation au XVIIIème siècle. L’industrialisation touche aussi l’agriculture, les régions les plus proches des centres urbains et les centres urbains inclus, ils connaissent des mutations importantes. Le développement de la mécanisation et l’utilisation d’engrais chimiques est en hausse mais aussi la spécialisation des cultures, l’intégration à l’économie du marché…etc.
Les campagnes se modernisent, les paysages industriels « modernes » se multiplient au sein des « pays noirs » où l’on extrait le charbon. Les nouveaux paysages industriels se ressemblent, de nombreuses villes sont marquées par ces paysages industriels : L’industrialisation a bouleversé les paysages urbains.
Depuis des siècles l’agriculture de subsistance était aux Etats unis le modèle dominant. La terre est de plus en plus exploitée, les méthodes de cultures se modernisent (premières moissonneuses,..). Mais l’agriculture de subsistance passe à l’agriculture capitaliste, il y a un accroissement de production pour nourrir toute la population qui est en hausse.

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Le XVIIIème siècle, surtout dans sa fin, marque l’apogée d’un intérêt affirmé pour la nature, elle devient peu à peu l’objet de la science.
A l’apogée d’une nature vierge, hideuse et hostile, Buffon glorifie la nature cultivée par l’homme.
L’avènement du capitalisme industriel depuis le XVIème siècle et son extraordinaire expansion depuis le XIXème siècle ont opérés une véritable révélation dans la représentation collective de la nature. L’univers physique a été remplacé par celui de la domination de la nature par l’homme, depuis le XVIème siècle, la nature est entièrement soumise à l’humain. Karl Marx dit que : « La nature devient un objet pour l’homme, une chose utile » car la nature est l’objet de célébration uniquement comme espace de loisir ou de rêverie.
Avec l’industrie massive, un seuil a été franchi dans les rapports entre les humains et leur biosphère. La pollution et la dégradation de l’environnement deviennent un véritable fait de civilisation et acquièrent, au XXème siècle des dimensions planétaires. Notre génération est la première à avoir vécu sous la menace de la catastrophe nucléaire et écologique globale. L’intervention de l’homme finit par menacer le fonctionnement et l’avenir de ce système global.

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II- b) Une nature surexploitée.

« Il y a longtemps que la nature est d’une certaine façon, devenue une marchandise ».
La nature est un stock de ressources pour la vie humaine. Ces ressources font de plus en plus l’objet d’évaluations en unités monétaires. Les terres, les forêts et les ressources du sous-sol sont devenues des marchandises. Les services rendus par la forêt sont nombreux : La nature est exploitée.

L’économie de l’environnement est une branche de l’économie qui d’un point de vue théorique établie des relations économiques entre les sociétés humaines et l’environnement.
De l’effet de serre au recul de la biodiversité en passant par la pollution sous ses formes multiples, la question environnementale a aujourd’hui totalement investi le champ de la discipline économique.

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Depuis quelques années, les économistes ont pensé à un PIB vert. Le PIB vert est le produit intérieur brut en fonction des coûts environnementaux. (Consommation des ressources naturelles, consommation, pollution). Il s’agirait de prendre en compte les effets de la croissance économique sur l’environnement.

La déforestation est un phénomène retrouvé partout dans le monde.

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La nature et notamment les forêts, sont des formations végétales indispensables à la vie sur Terre qui couvrent 31 % de la superficie terrestre mondiale. Ce sont des sources de nourriture, de refuge, de combustibles, de vêtements et médicaments pour de nombreuses populations. Au final, les forêts apportent beaucoup de services pour la vie sur Terre. Mais la déforestation existe depuis des dizaines de milliers d’années et est devenue massive.De 1990 à 2000, plus de 14,2 millions d’hectares de forêts ont disparu avec des conséquences quasi irréversibles à notre échelle. Cette tendance s’est alourdie puisque de 2000 à 2012, 23 millions d’hectares de forêts ont été détruits. La nature est en danger.

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II- c) L’urbanisation.

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« L’urbanisme est un mot a peine centenaire, c’est une pratique dont le passé n’a pas d’âge. »

L’urbanisation est la concentration croissante de population dans les agglomérations urbaines, ce qui signifie une extension de l’espace urbain. La ville se définit par opposition à la campagne.

Pendant des millénaires, la ville a lentement grandi. Au début du XIXème siècle, avec le développement de l’industrie Europe, sa croissance rapide et désordonnée met en cause sa vraie raison d’être, à savoir être un foyer de civilisation. A l’approche du XXIème siècle, la croissance des agglomérations s’accélère. Bientôt, la moitié de la population mondiale sera urbaine. Les villes sont de plus en plus nombreuses et la nature sauvage et la campagne se font rares.
La ville baroque accueille la verdure, les nouvelles artères sont plantées, la rivière avec l’aménagement de quais est urbanisée. Quelques promenades, des lieux de jeux sont créés sous l’influence de l’apparente vie luxueuse du palais. La nature est urbanisée, l’art urbain classique s’en saisit pour aménager des jardins suivant les mêmes principes de grandes compositions urbaines.
Au XVIIIème siècle, les villes souffrent d’un excessif accroissement de population, principalement à cause du développement de l’industrie, ce qui crée aussi un excès de pollution.
Au cours des siècles le végétal est entré lentement, progressivement dans la ville. Avec le minéral ou l’eau, il est devenu l’ « espace vert » des parcs et jardins publics destinés au confort visuel et aux loisirs. La présence architecturée du végétal s’accentuant ces dernières années, l’espace vert devient une composante importante de l’urbanisme.

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Les villes sont de plus en plus abondantes et les hommes qui construisent ou qui font construire ces villes détruisent petit à petit la nature. L’homme s’est défini par opposition à la nature.

III- a) Le mouvement hippie.

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Le mouvement hippie est un mouvement de contre-culture apparu dans les années 60’s aux USA puis dans le monde occidental. Les hippies, issus en grande partie de la jeunesse nombreuse du baby-boom, d’après-guerre, rejetaient les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation. Ils voulaient s’ouvrir à d’autres cultures, avaient un besoin d’émancipation et étaient à la recherche de nouvelles perceptions sensorielles qui les amènent aux expressions artistiques du psychédélisme. Dans leurs communautés ils vivent librement, ont des rapports humains plus authentiques. Ils créent une rupture avec les normes des générations précédentes. Le mouvement a influencé le domaine musical.

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De manière générale, les hippies contestaient le matérialisme et le consumérisme des sociétés industrielles. Ils rejetaient les valeurs associées au travail, à la réussite professionnelle et le primat (mise en avant) des biens technologiques au détriment des biens naturels. Ils faisaient régner une fraternité universelle.
Les hippies refusaient l’autorité, tout d’abord l’autorité parentale mais aussi toute domination l’un sur l’autre et ils n’avaient pas envie de diriger la société.
PEACE AND LOVE, « paix et amour » est une expression typique, c’est le slogan issu de la guerre du Viêt Nam : « make love, not war ». Le POWER FLOWER, « le pouvoir des fleurs » est une opposition à la guerre et à toutes sortes de violences.
Les hippies veulent le retour à la terre, c’est l’idée d’un plus grand respect de la planète, incluant les produits bio, les énergies renouvelables et le recyclage. C’est une technique pour tout faire soi-même, privilégiant la récupération et les moyens non polluants. Les hippies sont à l’origine du mouvement écologique dans le monde, la période hippie est la période où les premières craintes pour l’environnement ont commençé à s’exprimer.

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