III- b) La mise en place du développement durable.

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Au XXème siècle nait l’interrogation écologique.

Le développement durable est lancé en 1987 par le rapport Brundtland. La définition officielle du développement durable est établie par le premier ministre norvégien. Le développement durable est né du constat des préoccupations écologiques dont le monde avait pris conscience dans les années 1970. C’est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Cela signifie qu’il faut mettre en place un développement économique qui tient compte de contraintes environnementales et sociales afin de s’assurer que les générations futures pourront vivre sur notre planète dans de bonnes conditions. « Le développement durable reste pourtant mal connu », après avoir connu son heure de gloire.

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Le développement durable était intitulé en 1980 : « La stratégie mondiale pour la conservation ». Et les trois dimensions du développement durable sont : Sociales, économiques, environnementales.
Le constat des répercussions négatives des activités humaines sur l’environnement biophysique et la perte accélérée de naturalité et de biodiversité entraine la mise en place d’un développement durable et raisonnable, et l’éducation à l’environnement. Ce sont devenu des demandes pour une grande partie des citoyens de la plupart des pays industrialisés.

Au cours des années 1960 – 70 on s’est beaucoup préoccupé de l’éventualité d’une pénurie de ressources naturelles à l’échelle mondiale, rares sont ceux qui craignent aujourd’hui que l’économie mondiale connaisse une pénurie de ressources dans les années à venir. Certes des inquiétudes subsistent mais elles sont maintenant motivées par des problèmes comme la dégradation de l’atmosphère.

Tout ce que nous mangeons et buvons provient de la nature. Or toute pollution finit par se retrouver un jour dans notre nourriture : dans l’eau que nous buvons ou dans ce que nous mangeons. Et ces polluants peuvent nous faire développer des maladies ou des malformations. Nous devons donc faire en sorte que la nature produise une eau et une nourriture saines et en quantité suffisante. Pour cela, nous devons éviter de polluer les sols et les mers. Nous devons éviter de rejeter sans précaution ou répandre des produits chimiques à l’excès.

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Grâce au sondage que nous avons réalisé en interrogeant 159 personnes, nous avons pu constater que les opinions concernant la nature et l’environnement divergent principalement selon le sexe et l’âge. 66% des personnes interrogées sont des femmes dont 61% ont entre 15 et 25 ans. Lors de l’analyse des données, on remarque que chez les jeunes, les hommes sont moins optimistes quant à la possibilité de remédier aux problèmes écologiques dans le monde, mais aussi que 75% des hommes ayant entre 25 et 35 ans pensent qu’être écologique c’est se donner bonne conscience contre seulement 33% des femmes du même âge.

III- c) Les solutions pour protéger notre planète.

Protéger l’environnement c’est préserver l’avenir de l’homme. Le problème majeur du XXIème siècle est donc de limiter le réchauffement climatique. Pour se faire, le développement durable met en place plusieurs moyens. La France est notamment en danger par la pollution de l’air, la transition vers une économie verte est urgente.

Dans le monde, 13% de la surface de la terre, 7% des eaux côtières et 1% de la surface des océans, seulement sont protégés.

En 2011, les émissions de gaz à effet de serre issus des transports, recensées 132,5 millions de tonnes équivalent CO2. Et l’objectif pour 2020 est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre issus des transports afin d’arriver à 119,5 millions de tonnes équivalent CO2.
L’énergie est un secteur à économiser et pour cela nous mettons en place des voitures hybrides qui polluent moins.

Préserver la planète ne passe pas uniquement par la mise en place de moyens importants. Chaque citoyen peut apporter sa contribution, en optant pour des habitudes plus écologiques. Simple et efficace, ce principe permet de réduire de façon conséquente les émissions de gaz polluants dans l’atmosphère. Parmi les gestes citoyens, pensez à réduire votre consommation d’eau. Trésor inestimable, dont la valeur est mal appréciée dans les pays développés, l’eau commence à se raréfier partout dans le monde. En effet, la quantité d’eau douce est infime sur la planète, 97,5 % de l’eau disponible étant salée.
Beaucoup de choses peuvent être faites. Pour diminuer la consommation d’énergie, réduire la production de déchets et la pollution, nous devons certainement changer quelques-unes de nos habitudes.
Près de cent quatre-vingt-dix pays ont adopté un plan stratégique pour 2020 fixant vingt objectifs pour protéger la nature et freiner le rythme alarmant de disparition des espèces. Parmi ces objectifs, l’augmentation sensible des aires protégées de la planète. Elles représentent actuellement 13 % de la surface totale des terres et un peu moins de 1 % de la surface totale des océans : un compromis a été trouvé pour un objectif 2020 de 17 % pour les terres et 10 % pour les mers.

LE CANADA SE RETIRE DU PROTOCOLE DE KYOTO

Pour sauver la planète, les chefs d’Etat et les industriels du monde entier vont devoir se mobiliser. Les accords internationaux déjà signés, comme le protocole de Kyoto, et les efforts des multinationales ne sont pas à la hauteur du défi. Il faut passer au plus vite de la prise de conscience à l’action. Le protocole de Kyoto est un traité international ayant pour objectif de réduire les gaz à effet de serre. Acté en 1997, il est le prolongement de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) adoptée en 1992 au sommet de la Terre à Rio de Janeiro (Brésil). L’objectif du protocole de Kyoto est de parvenir durant la période d’engagement 2008-2012 à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à l’activité humaine. Seuls 37 pays industrialisés se sont réellement engagés sur les objectifs de ce dispositif. En pratique, les sanctions consécutives au non respect du protocole de Kyoto n’ont jamais été clairement définies. Lors de la Conférence de Durban en décembre 2011, les Parties se sont entendues sur une feuille de route visant un accord en 2015 englobant tous les pays pour lutter contre le réchauffement climatique. Cet accord devrait entrer en vigueur à partir de 2020

Si l’homme continue à dégrader la planète, d’ici trente à quarante ans, son bien-être sera menacé.

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Conclusion.

Pour conclure, La nature est source de vie, de nourriture, de richesses pour l’homme, d’enseignement, de plaisir et de découvertes. La relation entre l’homme et la nature a grandement évoluée au fil des années et des siècles.
L’activité humaine n’est pas seulement génératrice de profits et de progrès pour l’espèce humaine et de tout ce qui l’entoure, mais elle peut aussi avoir une incidence très néfaste sur les milieux naturels et conduire à des catastrophes inévitables. Il nous semble important de réfléchir à nouveau sur le rapport qui existe entre l’homme et la nature, pour voir dans quelle mesure il est possible de l’harmoniser. Le rapport entre l’homme et la nature ne cesse de se dégrader.
La plus grande menace aujourd’hui est le fossé s’agrandissant entre l’homme et la nature.

Bibliographie.

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Revue :
-Thomas WIEDER, « le développement durable reste à inventer » et « environnement, biosphère mondiale en péril », Le Monde Dossiers et documents, n°429, BCDI n°18615, Avril 2013, pp. 2-3-4-5.
-Thomas WIEDER, « l’homme s’est défini par opposition à la nature », Le monde Dossiers et documents, n°429, BCDI n°18615, Avril 2013, p.10.
-Patrick DION, « Un siècle de changement », TDC, n°913, Avril 2006, p.48.
-Jean-François DORTIER, « Trente Glorieuses », Sciences humaines, n°256, Février 2014.
-José Angel GURRIA, « économie et environnement », OCDE, n°16.
-Philippe FREMEAUX, « nature économique », Alternatives économiques, n°279, Avril 2009, pp. 70-73.
-Patrick DION, « le romantisme », TDC, n°970, février 2009, p.5-50.

Livre :
-Alain COUPRIE, La nature, Rousseau et les romantiques, Paris, 1993, collection « Profil Oral Français Et Bac, numéro 94 ».
-Michel WEILL, Urbanisme, Toulouse, 1997, collection « Les Essentiels Milan ».
-Yves-Marie ALLAIN, Une histoire des jardins botaniques : Entre science et art paysager, Versailles, septembre 2012, collection « beaux livres ».
-Jean-Paul DELEAGE, Une histoire de l’écologie, Paris, février 2000, collection « points sciences, numéro 96 ».
-Jean-François BEAUX, L’environnement, Paris, aout 2011, collection « Repères pratiques ».
– Louisa JONES, Art et jardins : Chaumont-sur-Loire, Actes sud, Arles, septembre 2003.

Site internet :
-http://memoireonline.com
-www.agi_ivoiriens.com
-www.la.vie.en.soi.overblog.com
-http://cdurable.info/capital-environnement-l-etat-de-la-planete,939.html
-www.gerbeaud.com
-www.gestion-des-risques-interculturels.com
-www.etudes-litteraires.com
-www.larousse.fr
-www.mtaterre.fr/en-savoir-plus/developpement-durable.html
-www.aujardin.info/fiches/jardin-a-la-francaise.php
-www.lapausejardin.fr/preparez-votre-projet/jardin-a-langlaise
-http://www.reporterre.net
-http://cdurable.info

Films :
-Nicolas HULOT, Le syndrome du Titanic, octobre 2009.
-Yann ARTHUS-BERTRAND, Home, 2009.